La tribu (titre imposé par Greg)

Je fais partie d'une tribu.

Ma tribu c'est toute ma vie.

Ma tribu c'est un père artiste qui soutient, qui console, qui ouvre tellement d'horizons même sans la notice.

Ma tribu c'est une mère tellement sociable, tellement battante, sportive et indépendante qui sait être présente et qui apaise les chagrins.

Ma tribu c'est Caroline. Ma sœur, mon sang, mon artiste si indépendante qui sait tout faire, qui apporte toujours le recul nécessaire et qui est toujours là même si on ne sait jamais où elle est.

Ma tribu c'est Vincent. Mon frère, mon sang, mon confident, mon complice qui s'adapte à tout et qui remonte toujours plus fort quand il a eu à descendre.

Ma tribu c'est Lisa. Ma sœur, mon sang, ma toute petite qui sourit toujours, ma partenaire de fou rire qui arrêterait tout quand l'un de nous flanche pour le.la soutenir, mon rayon de soleil.

Ma tribu c'est Grégory. Mon mari, mon sang, mon tout, celui qui m'accompagne depuis toujours, qui caresse mes plaies et m'avoue les siennes, mon épaule d'amour.

Je fais partie d'une tribu. Je ne serai jamais seule, eux non plus.

Ton premier vélo (titre imposé par mon père)

J'avais 20 ans et tu m'as promis que tu m'offrirai à mon anniversaire mon premier vélo.

Je t'ai dit que c'était nul comme blague. Tu m'as dit que tu ne mentais jamais.

Le jour de mon anniversaire, tu m'as offert un magnifique pendentif en forme de vélo.

Il n'y a que toi baboune pour avoir cette dérision. Cette vision décalée, drôle et poétique des choses.

Il n'y a que toi pour m'apprendre que la terre est bleue comme une orange.

Il n'y a que toi pour m'écrire toujours à la seconde où j'en ai besoin avec les mots dont j'ai besoin.

Il n'y a que toi qui est la raison d'être de ce blog car tu m'as donné le goût des mots. Ceux qui pansent les maux, ceux qui remplissent des pages pour permettre de tourner la page.

Mon baboune, mon papa, mon modèle.

Ton éternelle spectatrice

Raclette (mot imposé par Marion)

On a fait tellement de projets. On a rencontré tellement d'embûches.

On nous sous-estimés mais à deux on a toujours su se relever.

Mon père nous appelle le bulldozer. On a encore du chemin à parcourir et des obstacles à détruire sur notre passage.

Mais, au détour d'un de nos projets, on a pu faire ta connaissance petit gars. Ton parcours cabossé a rencontré notre chemin tout tordu. Alors, on a passé quelques week-ends ensemble et j'espère que ce n'est qu'un début.

On joue ensemble, on te regarde, on fait des courses puis on partage une raclette bien au chaud.

Parfois, ça ressemblerait presque à une famille, une poursuite de tribu. On va tenter d'y croire.

Dépendre

 Dépendre de son mari

Dépendre de ses auxiliaires de vie

Dépendre des ascenseurs

Dépendre d'une marche

Dépendre de sa vessie

Dépendre de la douleur

Dépendre de ses poumons

Dépendre

Puis, tenter d'apprendre à se défendre

Se défendre de cette culpabilité permanente

Se défendre de la peur

Se défendre de la médecine

Se défendre de soi-même

Se défendre de leurs regards

Se défendre de leur bien-pensance

Se défendre d'être leur leçon de vie, 

Se défendre

Enfin, tenter d'accepter de se détendre

Se détendre et oublier

Se détendre et rire 

Se détendre et demander ce dont on a besoin au moment où on en a besoin

Se détendre et lâcher prise

Se détendre et s'autoriser la vulnérabilité

Se détendre et profiter d'eux tous

Se détendre et s'apaiser

Se détendre et rêver.

Pourquoi ?

 Dis Cynthia, pourquoi t'écris ?  

Dis Cynthia, pourquoi tu partages ce que t'écris ?

Egocentrisme ? Amour du partage ? 

Peut-être les deux.

Essaie de te forcer à publier ici souvent.

Ne te mens pas. Ne leur mens pas.

Tu partageras les textes écrits en atelier d'écriture.

Tu tenteras d'en écrire d'autres. 

Comme tu es trop scolaire, peut-être que les lecteurs et les lectrices te suggèreront des thèmes ?

Ecrire pour se livrer.

Ecrire pour créer du beau.

Dis Cynthia, pourquoi t'écris ?

Enfance

Nous sommes mi-octobre. Les vacances arrivent. Déjà deux mois qu'on se connaît.

Je les regarde jouer, crier, sauter. 250 élèves, 25 avec qui je partage mon quotidien.

Ils sont à cet âge où tout est possible. Toutes les portes sont ouvertes même si le déterminisme est parfois rabat-joie.

Ils chahutent, viennent se plaindre. Un bobo ? Va passer de l'eau et ça repart.

On les entendra rire, on les fera grandir. Puis, ils nous diront au revoir.

On les laissera partir et reprendre le carroussel de leur vie.

Mercredi 19 octobre 2022

Atelier d'écriture

Ecrit sur musique Comptine d'un autre été, l'après-midi

 

Jungle

 Il paraît que ta vie est devenue far west.

Tu avais déjà appris l'adversité, l'héroïsme qu'ils disaient.

La courageuse.

Mais as-tu le choix ?

Une nouvelle petite douleur insidieuse, inconnue et que personne ne solutionne. S'en suit un  passage à vide. Une traversée du désert. Un grand espace et beaucoup d'inconnues.

Puis, tu as compris. Tu as compris que la solution ne viendrait pas d'eux. Tu t'es souvenue. 

Tu as déjà appris l'adversité, l'héroïsme qu'ils disaient.

La courageuse. 

Tu as oublié ? 

Alors triomphe. Reprends les armes. Accepte. 

Il faudra triompher, il faudra vaincre, il faudra vivre. 

Puis, viendra l'apaisement. Se rappeler qui on est. Redessiner qui on est autour d'une nouvelle règle du jeu.

Reprendre l'aventure, l'épopée, l'héroïsme qu'ils disaient.

Mercredi 19 octobre 2022

Atelier d'écriture

Ecrit sur musique d'Ennio Morricone